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MAMIE DE LA REUNION
12 août 2007

Légèrement élevé au-dessus du sol. A quelques

Légèrement élevé au-dessus du sol. A quelques mètres d’elle se trouvait un puits bien fait mais Entièrement comblé. La brousse avait d’ailleurs tout envahi et c’était avec une certaine difficulté que nous avancions. Plus à l’intérieur, nous reconnûmes que l’on avait essayé de planter le coton. Le Papayer abondait : en certains endroits il formait de véritables petit bois. Nous rencontrâmes Peu de cocotiers, mais dans le lointain nous en apercevions un grand nombre. Le pourpier Sauvage, la bréde citrouille, la brède pariétaire poussaient en bordure dans toutes les clairières. Dans le lointain hurlaient des chiens sauvages qui s’étaient enfuis à notre approche. Sur tous Les arbres se trouvaient perchés des fous et divers autres espèces d’oiseaux de mer, si peu Farouches qu’on pouvait les prendre avec la main. La plage nous parut riche en coquillages et J’y trouvai surtout en abondance un bivalve que les Seychellois appellent tek-tek et une sorte de Limace de mer . Cette exploration terminée, nous revîmes à bord. La mer avait baissé et là où nous Avions trouvé de l’eau jusqu’au cou nous marchions presqu’a pied sec. Bientôt même, ne pouvant plus faire marcher notre canot, nous fûmes obligés de L’abandonner sur le brisant et de regagner à pied le « Dot ». La distance qui nous en séparait Nous parut bien longue : nous étions épuisés de fatigue, et les coraux sur lesquels nous Marchions gênaient considérablement notre marche. Enfin nous arrivâmes. Le « Dot » était Presque à sec, à peine les plus fortes lames atteignaient-elles en mourant sa poupe ! Rien donc Ne fut plus facile que de remonter à bord. Les nouvelles que nous apportions rassurent nos compagnons d’infortune. Nous n’avions Plus de secours à espérer mais au moins nous avions acquis la certitude que l’île Alphonse Pouvait nous fournir des moyens d’existence. Chanu n’avait pas encore perdu tout espoir. Il croyait qu’à la marée suivante, il Pourrait faire à flotter son bâtiment s’il arrivait à jeter la plus grande partie de son lest. Aussitôt Après déjeuner nous nous mîmes donc au travail. Ce fut une rude besogne je te l’assure ! En Quelques heures de lest, et la plus grande partie de notre charbon, fut jeté sur le récif. Mais la Marée du jour fut insignifiante ; le navire ne bougea pas. Jusqu'à ce moment, et quoiqu’il eut Beaucoup fatigué, il ne faisait pas d’eau ; les cales étaient parfaitement sèches. Chanu en Conséquence se résolut à attendre la nuit mais, à tout évènement, jugea prudent d’envoyer les Passagers à terre avec quelques jours de vivre. Chargés de nos menus bagages nous regagnâmes Donc le canot que nous avions laissé à mi-chemin environ et là nous attendîmes que la marée

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