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MAMIE DE LA REUNION
12 août 2007

Ses effets. Malheureusement ses effets et ceux de

Ses effets. Malheureusement ses effets et ceux de tous les passagers étaient dans la cale arrière et Celle-ci avait déjà été envahie par l’eau. D’un autre coté, les hommes étaient tellement fatigués Qu’il était vraiment impossible de leur demander de nous aider. Je descendis dans la cale et avec l’aide de Chanu je parvins à dégager les effets du Bonhomme. Quant aux miens, ne croyant pas avoir le temps de tout sauver, je me contentais D’empaqueter le linge de drap que je jugeais devoir m’être beaucoup plus utile que mon linge Blanc, les objets précieux, les souvenirs de famille. Rien encore n’était mouillé, ma malle ayant Eté placée sur les caisses d’argent. Quant à la malle elle-même, je dus la laisser là avec la Plus grande partie de mes vêtements d’été, n’ayant pas la force de la soulever. Le soir même J’apportais à terre tout ce que j’avais pu sauver. Le surlendemain et les jours suivants, nous continuâmes à agir ainsi. Après avoir sauvé Les vivres. Les effets des passagers, nous nous inquiétâmes de sauver l’argent. Pendant toute cette Première partie du sauvetage, je vins en aide à Chanu. Chaque jour je l’accompagnais à bord. Ma présence lui était utile ; grâce à ma connaissance du Kisouwhiti j’avais pris sur les Mahoriens un grand ascendant. Tout d’abord ils avaient montré quelque mauvais vouloir, Mais avec de bonnes paroles et en leur donnant l’exemple, je parvins à les ramener au Travail. Pendant ce temps le Capitaine Portugais, aidé de MM. Fontaine et Murgy ainsi que Des membres de l’équipage achevaient l’édification de nos maisons et les couvraient avec les Voiles du « Dot ». d’abord l’on construisit le magasin général qui devait servir de chambre à Coucher au Capitaine Portugais, à Murgy et à moi, puis une tente pour Chanu et le Commandant Fontaine, une tente pour les européens de l’équipage et les Seychellois, une autre Pour les Mahoriens. Toutes les voiles du bord furent employées à cet usage et le quatrième jour De notre naufrage, nos personnes et les vivres étaient à peu près à l’abri de l’humidité. Bien Nous fîmes de nous hâter car le jour suivant la pluie commença et pendant dix jours consécutifs Nous eûmes des pluies torrentielles accompagnés d’un grand vent de S-O. cette période fut Certainement le plus pénible, la plus désagréable de notre séjour dans l’Ile. Peu à peu l’ordre le plus complet avait succédé au désordre des premiers jours. Chacun De nous avait pris la direction d’un détail. J’avais été nommé grand pourvoyeur de la Communauté et chef de gamelle ; Murgy remplissait les fonctions de garde magasin, le Capitaine Portugais était architecte et défrichait. Afin d’être digne des fonctions que j’avais Acceptées, je résolus d’apprendre tout d’abord à pécher. Nous avions fort heureusement un assez Grand nombre d’hameçons et le poisson à marée haute abondait sur notre récif. Parfois aidé

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